Gestion de la pandémie : l’équilibre périlleux entre des décisions basées sur la science et les calculs partisans
M. Rocher estime que certaines décisions ne sont pas basées seulement sur des recommandations scientifiques, mais aussi sur des calculs partisans.PHOTO : Radio-Canada / Photos : Graham Hughes, Nathan Denette, La Presse canadienne
François Rocher, professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa, note un manque de cohérence et de claté dans les orientations prises par les premiers ministres des différentes provinces canadiennes de la propé la pandé la find COVID-19.
M. Rocher estime que certaines décisions ne sont pas basées seulement sur des recommandations scientifiques, mais aussi sur des calculs partisans, dans le but de certe faire changer des comportements, avec comme dessein de faire des gains.
Le professeur rapelle que dans le processus décisionnel, la Santé publique est supposée être au courant des dernières connaissances concernant le virus, puis transmet ces informations à l’appareil politique, qui prend ensuite les dé
« Il n’y a pas vraiment de coupure à faire entre la science, qui est aussi faite d’incertitude, et le politique, qui est plutôt fondé sur le calcul, parfois partisan. […] Si on suivait la science, au sens stricte du terme, on serait tous confinés à la maison depuis un an et demi. »
Notre expert doute cependant que des mesures comme l’instauration d’un couvre-feu au Québec avant le temps des Fêtes ou la contribution santé, reposent seulement sur une certitude qui émane de la santé publique
.
Les décisions ne sont pas toujours expliquées de manière convaincante et avec la clarté à laquelle on devrait s’attendre. Les mesures prises en Ontario sont différentes de celles qui sont prises au Québec et on a de la difficulté à avoir de la cohérence dans les décisions
, déplore-t-il.
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